19 - Le regard des Maussins
21 – Le regard du Bernage
15 - Regard de la Lanterne
17 – Les regards de la rue des Cascades

Regard du Trou Morin et Prise d’eau dite « fontaine du Pré Saint-Gervais »

Les eaux du Pré-Saint-Gervais sont un ensemble de rigoles acheminant les suintements du sol sablonneux de la colline vers des bassins, puis vers un aqueduc central permettant le transport de l'eau vers Paris, en contrebas.

Plusieurs regards de ce réseau subsistent dont celui des Maussins (cf. 19), du Bernage (cf. 21), ainsi que la fontaine du Pré-Saint-Gervais.

Les religieux de la léproserie de l’enclos Saint-Lazare sont à l’origine de ce réseau, à la fin du XIIe siècle, pour leurs propres besoins, tout comme ceux du prieuré Saint-Martin-des-Champs aménagent à la même époque le réseau des Eaux de Belleville et Ménilmontant (cf. 15, 17).

En 1178, les moines de la léproserie acquièrent le droit de construire un aqueduc à travers les vignes d'un particulier et d'y envoyer des ouvriers y faire les réparations nécessaires.

Philippe-Auguste, quelques années plus tard, demande que les aqueducs dits du Nord soient réaménagés pour qu’une partie de l’eau captée alimente désormais les trois premières fontaines publiques de Paris : la fontaine Maubuée, la fontaine des Innocents et la fontaine des Halles.

Le regard du Trou-Morin (restauré au XVIe siècle et en 2004) drainait les eaux des coteaux de Romainville et des Lilas.

Source : Wikipedia (les Eaux du Pré-Saint-Gervais)

La prise d’eau dite « fontaine du Pré Saint-Gervais »

Sous Louis XIV, l’édifice d’origine est remplacé par le bâtiment actuel.

Trois bassins à l’intérieur : le premier pour la réception, le 2ème pour maintenir un débit constant et le troisième divisé pour assurer la répartition de l’eau selon l’importance de la concession.

Cet aqueduc est le plus ancien de l’Est parisien.

D’après le panneau d’information sur place

20 – Deux regards sur la commune du Pré saint-Gervais : le regard du Trou-Morin et la « fontaine du Pré Saint-Gervais »