200 – Aqueduc de la Vanne

5 Les quatre viaducs d'Arcueil

5 – Les quatre aqueducs d’Arcueil

(Gallo-romain, Médicis, Belgrand et XXe siècle)

3 : L'aqueduc de la Vanne (cf. 200)

Une partie seulement de l’aqueduc de Belgrand


250 ans plus tard, les grands projets de Napoléon III et du préfet Haussmann pour Paris sont à l’origine du niveau supérieur de l’aqueduc. Pour satisfaire les nouveaux besoins en eau de la capitale, l’ingénieur Belgrand conçoit, entre autres, un ensemble de captages autour de la Vanne, affluent de l’Yonne, sources situées à une altitude nettement plus élevée que celles du plateau de Rungis.

En 1868, Belgrand peut s’appuyer sur le robuste aqueduc Médicis pour construire le sien, haut de 38 m, long de plus de un kilomètre doté de 77 arches.

L'aqueduc de la Vanne aboutit au réservoir de Montsouris

(photo A.J. Collard – 1869 – gallica.bnf.fr).

Eugène Atget (1925-1927) – Gallica.bnf.fr

4 : l’aqueduc du Loing et du Lunain

En 1897, le schéma de Belgrand s’étoffe. Des champs captants sont construits le long du Loing et du Lunain, complétés par les captages des sources de la Voulzie, du Durteint et du Dragon autour de Provins, en 1924. Ces aqueducs rejoignent celui de la Vanne en forêt de Fontainebleau. Mais, contrairement à l’aqueduc romain, à l’aqueduc Medicis et à l’aqueduc de la Vanne, c’est par un siphon que ces derniers traversent la vallée de la Bièvre, pour rejoindre également le réservoir de Montsouris.


Chantier de pose du siphon de Nemours

(http://www.water-words.net/aqueducs-de-lutece-paris)

Aqueduc Belgrand s'appuyant sur l'aqueduc Médicis (en bas le cadran solaire cf.05.2)