11 – Puits de la Cour de Rohan
Entre la rue du Jardinet et la cour du Commerce Saint-André, on trouve trois cours successives dorénavant protégées par un digicode.
Un vieux puits est encore visible dans la cour côté rue du Jardinet, puits accolé à un mur avec margelle, gargouille et encore équipé d’une poulie en bois (la réa des cruciverbistes) qui ne doit pas être ancienne puisqu’elle était en fer dans les années 60.
Un hôtel particulier se trouvait dans la cour centrale, d’abord pied-à-terre des archevêques de Reims, puis de ceux de Rouen au XIVe siècle, qui donnèrent leur nom déformé à l’ensemble des cours.
Les archevêques de Rouen édifièrent l’hôtel Renaissance qui subsiste en partie. Le puits daterait de cette époque.
La ménagère parisienne se méfiait de l'eau, que ce soit celle de la Seine, des puits ou des fontaines : fortement minéralisée, elle ne moussait pas pendant la lessive ; une fois bouillie, elle laissait des sédiments douteux dans les marmites...
Quant à sa qualité biologique, elle est évoquée square Viviani (n° 10).
Puits de la cour de Rohan en 1878 (Jules Adolphe Chauvet – Gallica.bnf.fr)