55 – La rue des Eaux
En 1650, une nouvelle rue est percée dans le village de Passy ; une source est découverte lors de son creusement.
En 1657, Pierre Cressé soutient une thèse de doctorat : Les eaux de Passy ont-elles des vertus susceptibles de remplacer celles de Forges ?
La réponse est oui : comme celles de Forges, elles contiennent du fer et du vitriol. Elles sont propres par leur vitriol à calmer la soif, à procurer le sommeil, rétablir l’appétit et rafraîchir les entrailles ; par leur partie ferrugineuse, elles détruisent les obstructions, incisent les humeurs épaisses, arrêtent les diarrhées.
Dès lors, la source minérale ferrugineuse de Passy connaît un certain engouement et son eau est consommée par quelques personnalités de l’Ancien Régime.
Cette source disparaît en 1770 mais on en découvre d’autres (cf. 60 pour la suite de l’histoire).
Cette rue prit naturellement le nom de « ruelle des Eaux » puis « passage des Anciennes-Eaux ».
Ironie de l’histoire, la rue des Eaux accueille aujourd’hui le musée du Vin.
Le passage des Eaux par Eugène Atget (fin XIXe)
55 – La rue des Eaux
En 1650, une nouvelle rue est percée dans le village de Passy ; une source est découverte lors de son creusement.
En 1657, Pierre Cressé soutient une thèse de doctorat : Les eaux de Passy ont-elles des vertus susceptibles de remplacer celles de Forges ?
La réponse est oui : comme celles de Forges, elles contiennent du fer et du vitriol. Elles sont propres par leur vitriol à calmer la soif, à procurer le sommeil, rétablir l’appétit et rafraîchir les entrailles ; par leur partie ferrugineuse, elles détruisent les obstructions, incisent les humeurs épaisses, arrêtent les diarrhées.
Dès lors, la source minérale ferrugineuse de Passy connaît un certain engouement et son eau est consommée par quelques personnalités de l’Ancien Régime.
Cette source disparaît en 1770 mais on en découvre d’autres (cf. 60 pour la suite de l’histoire).
Cette rue prit naturellement le nom de « ruelle des Eaux » puis « passage des Anciennes-Eaux ».
Ironie de l’histoire, la rue des Eaux accueille aujourd’hui le musée du Vin.
Le passage des Eaux par Eugène Atget (fin XIXe)