Jean-Baptiste Boussingault (1890) - Cimetière du Père Lachaise (95e division)
Buste en bronze
Jean-Baptiste Boussingault (1801-1887)
1801-1887. Né et mort à Paris.
Un gamin de Paris, fils d’un ancien soldat, qui a soif d’apprendre et va suivre les cours publics du Collège de France et du Muséum.
Il se découvre une vocation de chimiste et rejoint l'École des mineurs de Saint-Étienne d’où il sort diplômé.
Ce jeune savant a la chance de se lier d’amitié avec Alexander von Humboldt qui le recommande à Simon Bolívar. Boussingault part pour le Venezuela à 21 ans pour fonder une école d’ingénieurs.
D’esprit aventurier, il parcourt ce qui était à l’époque la Grande Colombie, dirige une entreprise minière d’or et d’argent, tente même l’ascension d’un volcan de plus de 6.000 mètres d’altitude. C’est au cours de ce séjour qu’il commence à s’intéresser à la recherche agronomique.
De retour en France, il enseigne à la Sorbonne, devient doyen de la Faculté des sciences de Lyon.
Le fait d’être copropriétaire d’un domaine agricole dans le Bas-Rhin va lui permettre de se livrer à de fructueuses recherches dans différents domaines de l’agriculture. On le considère comme le fondateur de la chimie agricole moderne.
Son livre, Économie rurale, 1843, fait date.
Un personnage qui ne pouvait qu’attirer la sympathie de Jules Dalou.
Notons que le sculpteur a également réalisé un Monument à Jean-Baptiste Boussingault en 1895, destiné initialement au CNAM de Paris mais déplacé depuis dans le jardin intérieur de celui de la Plaine-Saint-Denis.