Monument à Jean-Charles Alphand (1899) Avenue Foch
Né en 1817, mort en 1891, élève de Polytechnique et de l’ Ecole des ponts et chaussées , l’un de ceux qui ont façonné Paris.
Directeur de l’Aménagement de Paris
Alphand est avant tout connu pour être l’un des principaux collaborateurs du préfet Haussmann dans le vaste projet de transformation de Paris. Alphand a pour mission l’embellissement de la capitale par l’aménagement de tout un ensemble d’espaces verts. Le futur Napoléon III avait été fort impressionné par les parcs et squares où il s’était promené lors de son exil à Londres.
Citons parmi les œuvres d’Alphand :
Le parc Montsouris, à l’emplacement d’anciennes carrières.
La refonte de l’ex folie de Chartres, qui devient le parc Monceau.
Le parc des Buttes-Chaumont, sur d’anciennes carrières de plâtre, qu’il considérait comme son chef d’œuvre.
L’aménagement de la partie ouest du jardin du Luxembourg.
Le jardin du Ranelagh.
Les jardin des Champs-Elysées.
Le remodelage des deux grands bois, Boulogne et Vincennes.
Des squares dans tous les arrondissements : Temple, Batignolles, Anvers ou les actuels squares Emile Chautemps ou d’Estienne d’Orves,
Plusieurs voies, telles l’avenue de l’Observatoire sont conçues comme des percées végétales à l’intérieur de la capitale, ou encore :
L’actuelle avenue Foch.
A son ouverture, cette avenue s’appelait avenue de l’Impératrice. L’Empereur confia la tâche à l’architecte Hittorff. Celui-ci proposa une voir large d’une soixantaine de mètres, la plus large de Paris. Projet rejeté par Napoléon. Alphand reprend les choses en main et porte la largeur à 120 mètres, du jamais vu. L’avenue devient ainsi une grandiose promenade plantée, de 1200 mètres de long.
Poser à cet emplacement le groupe statuaire de Dalou en hommage à l’ingénieur s’imposait.
Si le nom d’Adolphe Alphand est associé à ces embellissements, le nom de son précieux collaborateur, Jean-Pierre Barrillet-Deschamps, est trop souvent oublié.
Par ailleurs, n’oublions pas qu’Alphand avait aussi sous son autorité les services de l’architecture, des eaux ou encore des égouts, avec un autre collaborateur de talent, Eugène Belgrand.
Après la chute de l’Empire
Commencés en 1852, les gigantesques travaux haussmanniens ne s’arrêtent pas avec la chute du baron et la défaite de Sedan. Alphand reste en poste et prend en charge d’autres projets d’envergure : la défense de Paris, les jardins du Trocadéro et la préparation de l'exposition universelle de Paris de 1889.
Il meurt en décembre 1891 dans sa villa du boulevard de BeauSéjour à Paris. La ville de Paris lui organise des funérailles grandioses.
L’œuvre de Dalou (Relief et ronde-bosse, pierre)
L’ensemble est conçu en collaboration avec l’architecte Jean-Camille Fornigé.
De part et d’autre d’Alphand, deux de ses collaborateurs : Joseph Bouvard à droite et Edmond Huet, qui sera son successeur. Derrière, deux artistes.
La marque de Dalou se retrouve dans la frise de part et d’autre des personnages : le monde du travail auquel Dalou rendra hommage jusque dans ses dernières œuvres.
L’œuvre de Dalou (Relief et ronde-bosse, pierre)
L’ensemble est conçu en collaboration avec l’architecte Jean-Camille Fornigé.
De part et d’autre d’Alphand, deux de ses collaborateurs : Joseph Bouvard à droite et Edmond Huet, qui sera son successeur. Derrière, deux artistes.
La marque de Dalou se retrouve dans la frise de part et d’autre des personnages : le monde du travail auquel Dalou rendra hommage jusque dans ses dernières œuvres.