10 : 1796 : 3, rue d’Antin, dans la mairie du IIème
mariage de Joséphine et Bonaparte


La salle a été conservée.

9 mars 1796 : face à Leclercq, maire du IIème arrondissement, Joséphine et les témoins, Le Marois aide de camp de Bonaparte), Barras (qui fut l’amant de Joséphine et qui avait favorisé ce mariage, permettant de se débarrasser de sa maîtresse), Tallien (Mme Tallien présenta Joséphine à Bonaparte) et un nommé Camerlet sont ponctuels au rendez-vous. Bonaparte, lui, arrive avec deux heures de retard, à 9 heures du soir, en criant : « Mariez-nous vite ! ».

Le notaire, Raguideau de la Fosse, a falsifié les dates sur l’acte de mariage, vieillissant Bonaparte et rajeunissant Joséphine. Bonaparte est déclaré sans domicile fixe alors qu’il habite rue des Capucines.

On se retrouve rue Chantereine, dans la maison de la citoyenne Bonaparte. La nuit de noces se serait très bien passée si le chien de Joséphine ne s’était glissé dans le lit et avait mordu Napoléon au mollet.

Le 10 avril, un mois plus tard, Bonaparte est à Savone, début des campagnes d’Italie.