Balzac ne sera pas académicien (1841)

Egal à lui-même, Balzac veut se faire ouvrir les portes de l’Académie française « à coups de canon » !

Balzac ambitionnait de se faire une place dans le monde politique par le journalisme, ce fut un échec. Ce sera donc par l’Académie française, tremplin pour la pairie et, pourquoi pas, pour un poste ministériel.

L’écrivain reconnu mais perclus de dettes va rencontrer un obstacle de taille, Victor Hugo se présente. Face à ce monument en devenir, Balzac n’a guère d’autre solution que de se désister.

Il se désistera à nouveau, cette fois-ci au profit d’Alfred de Vigny. Il semble que l’Académie préfère les poètes aux romanciers.

Dernière chance en 1849, il se présente mais n’obtient que deux voix (dont celle de Victor Hugo).

Une nouvelle illusion perdue.